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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 18:41

Ceux qui prônent la capitulation de conscience, la soumission, la « retenue » comme ils disent, devant des exigences venues d’un autre continent, d’une autre culture, ceux qui invitent à nous coucher devant l'adversité, qui proposent d’abdiquer ce qui nous reste de liberté d’expression, de faculté de remise en cause, d’impertinence, de « blasphème » comme ils disent, face à de prétendus religieux transis de haine et d’envie qui voudraient nous imposer leur manière de penser, d’agir et de croire… ceux qui se mêlent de me dénier le droit de moquer les idoles et leurs adorateurs, me rappellent irrésistiblement les mots de Churchill :

« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre ».

Ce n’est pas nous qui donnons des prétextes à la conquête sarrasine, elle n’a qu’à se servir.

Comme tout désir de conquête, toute volonté expansionniste, elle en a toujours trouvé, elle en trouvera toujours ; au besoin, elle en fabriquera.

Le maigre degré de conscience de l'Homme lui impose l'usage de ces prétextes. Ils sont le prix que la raison impose à l'instinct pour sauver les apparences et se dédouaner de ses responsabilités. Mais la soif de conquête de nouveaux territoires, comme la volonté d'imposer ses gènes aux dépens d'autres gènes, est animale.

Enlevez la religion, enlevez le prétexte, grossier ou non, conscient ou non, et l’humain se retrouvera nu, dans la lumière crue de sa vérité, face à lui-même, à ses véritables motivations, ses animales motivations, ses pulsions.

Au nom de quoi reprocherions-nous à nos vis-à-vis méditerranéens d’être des humains ? Au nom de quoi leur reprocherions-nous de vouloir conquérir de nouveaux territoires — territoires que de plus, et comme de guerre lasse, nous leur abandonnons ?

Au nom de quoi leur reprocherions-nous d’accepter le sacrifice que nous leur faisons d’une société dodue, ramollie, prête à toutes les lâchetés, toutes les compromissions ?

.

Winston Churchill qui, en substance, abandonna également à la postérité quelque chose du genre :

« Tourner le dos au danger pour ne pas le voir et penser ainsi l’éviter, c’est le multiplier par deux ; le regarder en face et l’affronter, c’est le diviser par deux ».

MS

……………

Visa NSA n° 8177-18012015

Au premier plan, Winston Churchill et Charles de Gaulle descendant l’avenue des Champs Élysées, le 11 novembre 1944, jour anniversaire de l’Armistice de 1918. (Photo Wikipédia)

Au premier plan, Winston Churchill et Charles de Gaulle descendant l’avenue des Champs Élysées, le 11 novembre 1944, jour anniversaire de l’Armistice de 1918. (Photo Wikipédia)

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